Rejoindre les filières de santé via l'Université Bretagne Sud
Rejoindre les filières de santé via l'Université Bretagne SudDepuis la réforme des études de santé de 2020, l'Université Bretagne Sud propose des licences accès santé aux étudiants souhaitant rejoindre les filières MMOPK : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie. Laureen et Ines font parties des heureuses élues du dispositif 2024.
Suivre des études de santé dans le Morbihan, c’est possible
Depuis la réforme des études de santé de 2020, l'Université Bretagne Sud propose plusieurs mentions de licences option "accès santé"(L.AS) sur les campus de Lorient et Vannes. Les étudiant·es sélectionné·es suivent alors une majeure c’est-à-dire les enseignements de la licence de leur choix complétée par une mineure en santé (dispensée à distance sous forme de capsules vidéo). S’ils valident les deux modules, les étudiant·es peuvent poursuivre leur cursus dans les filières médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie, ergothérapie et pédicurie de l’Université de Bretagne Occidentale à Brest. Cette année, c’est le cas de cinq étudiant·es de l’UBS. Laureen et Ines font parties des heureuses élues 2024.
Des études exigeantes mais pas inaccessibles
Étudiante en deuxième année de licence Action sociale et de santé à la Faculté Lettres, Langues, Sciences Humaines & Sociales, Laureen Bellec est admise première du concours toutes filières de licences option "accès santé" confondues (Université Bretagne Sud / Université de Bretagne Occidentale). Pour Alexis Bazire, référent des licences LAS à l’Université Bretagne Sud : " C’est un excellent résultat ! Pour avoir rencontré beaucoup d’étudiant·es, je constate que seul·es ceux qui ont un excellent niveau et une personnalité remarquable réussissent et c’est le cas de Laureen ! ".
Pourtant, la jeune femme de 21 ans pensait ne jamais en faire son métier.
Fin du collège, Laureen se projette dans une carrière médicale mais jugée « pas assez matheuse » par ses enseignant·es elle renonce à la filière scientifique et se dirige vers un baccalauréat économique et social puis une Licence Langues étrangères appliquées. " Je n’étais pas convaincue par mon choix de licence et finalement c’est en sachant ce que je ne voulais pas faire que j’ai réfléchi à ce que j’avais vraiment envie. Je n’avais pas le profil type mais j’ai décidé de tenter quand même la médecine ! " indique Laureen.
Consciente des difficultés d’accès aux études de santé, Laureen se lance dans une remise à niveau scientifique en autonomie et postule en licence option accès santé à l’Université Bretagne Sud. Elle est acceptée et met alors les bouchées doubles pour atteindre son objectif. Malgré une charge de travail intense et un rythme soutenu, l’étudiante parvient à trouver un équilibre entre les cours de sa licence et ceux de médecine. Soutenue à distance par sa famille, elle peut également compter sur l’attention et la disponibilité de ses enseignant·es à la faculté. Résultat ? Le défi est relevé avec brio puisque la grande admissible intègrera la deuxième année de médecine à Brest à la rentrée prochaine. Elle est désormais impatiente de débuter les premiers cours de médecine pour devenir un jour obstétricienne.
Tenter sa chance sans perdre de temps
Ines Khelifa a opté pour la Licence Accès Santé (LAS) au sein de la licence Sciences de la Vie et de la Terre à la Faculté des Sciences & Sciences de l’Ingénieur de Lorient. " Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours voulu m’orienter vers des études de médecine. Le domaine médical m’a toujours attiré. J’aime aider les gens ", nous confie Ines.
Ines souligne que la charge de travail était intense, avec des cours exigeants tant en licence qu'en médecine. Elle a dû jongler habilement entre les deux, en privilégiant d’abord les cours de licence avant de se concentrer sur ceux de médecine au second semestre. Depuis son enfance, Ines aspire à devenir médecin, particulièrement attirée par la médecine générale et la pédiatrie, qu'elle trouve particulièrement intéressantes. Les cours de biologie de sa licence SVT lui ont également permis d'acquérir une compréhension approfondie des mécanismes physiologiques.
Pour elle, la LAS représente une opportunité de poursuivre son parcours sans perdre de temps tout en réduisant la pression de la rivalité et du classement propre à la première année de médecine. " J’ai validé ma première année de médecine grâce à la LAS. Je passe en seconde année ", explique-t-elle fièrement. La proximité entre les enseignants et les étudiant·es à la Faculté des Sciences a été un atout précieux dans son parcours, favorisant un environnement propice à sa réussite.
Félicitations à elles !
Crédits photographiques : ©Faculté lettres, langues, sciences humaines & sociales