Classement de Stanford
Classement de Stanford : l'UBS fière de ses enseignants-chercheurs !L'université de Stanford a publié, pour 2025, la liste des 2 % de scientifiques les plus cités dans le monde parmi plus de 8 millions de chercheurs. Parmi eux, 12 enseignants-chercheurs et chercheurs de l'Université Bretagne Sud, contre 9 en 2023.

Depuis 2019, l’Université de Stanford publie les données annuelles des 2% des chercheurs les plus cités au monde dans 22 domaines scientifiques et 176 sous-domaines. Ce classement mesure l'impact des chercheurs sur une année donnée, et non pas sur l'ensemble de leur carrière.
En 2025
Nicolas Courty, de l'Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoires - IRISA. Professeur des universités en Informatique rattaché à la Faculté des Sciences de l'UBS, il est responsable de l’équipe de recherche Obelix qui s’intéresse aux applications de l’intelligence artificielle (IA) à l’observation de la Terre. Il est reconnu pour ses travaux sur l’application de la théorie du transport optimal aux méthodes d’apprentissage machine. Il est aussi co-directeur du cluster breton en IA SequoIA.
Arnaud Perrot, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur des Universités à l'IRDL. Il est responsable de la spécialité Génie Civil 4.0 à l'ENSIBS et du laboratoire commun CoLoRe (en partenariat avec le Laboratoire CBTP-Groupe Pigeon), est reconnu dans le domaine du développement de nouveaux matériaux de construction et de leur mise en œuvre, comme la fabrication additive de béton ou de terre.
Christophe Baley, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL.
Professeur des universités au laboratoire IRDL (UMR CNRS 6027), il est reconnu pour ses travaux sur les matériaux composites et les biocomposites. Il est responsable de la licence professionnelle Métiers de la mer : Nautisme (Faculté des Sciences campus de Lorient) et du DU gestionnaire de ports de plaisance. Il intervient aussi, entre autres, en Licence Matériaux et transition écologique, Licence professionnelle Eco-matériaux et Ecoconstruction, Master Ingénierie marine et Master Éco-conception des polymères et composites.
Antoine Le Duigou, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur des Universités au Laboratoire IRDL UMR CNRS 6027. Il co-pilote le groupe de recherche BIONICS (www.bionics-group.com), est titulaire d’une chaire innovation à l’IUF et codirige le laboratoire commun CompoMorph IRDL/Coriolis Composites. Ses travaux sont dédiés au biomimétisme et à l'impression 4D pour le développement de matériaux composites innovants et respectueux de l'environnement. Il est reconnu pour ses travaux sur la compréhension de structures biologiques locales capables de s'adapter à leur environnement et leur transfert vers de nouveaux matériaux adaptatifs pour application dans les secteurs de l’ingénierie marine et du spatial. Il est actuellement directeur du Master Ingénierie Marine qu'il a créé en 2022.
Alain Bourmaud, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Ingénieur de Recherche, HDR, à l'IRDL (UMR CNRS 6027). Il développe des travaux de recherche sur la relation structure-propriété des fibres végétales depuis environ 20 ans. Il est impliqué dans de nombreuses collaborations nationales et internationales et est actuellement coordinateur scientifique d'un projet ANR, dédié à la caractérisation de fibres de lin issues de l'Egypte ancienne, et d’un module de travail au sein d’un projet Horizon Europe, ayant pour objectif de developper des textiles de sport en lin.
Mickael Castro, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Maître de Conférences à l'UBS / IRDL UMR CNRS 6027. Ses activités concourent au développement de matériaux composites multi-fonctionnels "Smart Materials" selon deux axes: le premier se focalise sur des formulations offrant des propriétés électriques aux composites, avec une structuration à l’échelle nano-/micro-, pour des applications de type « Capteurs ». Le second, via une démarche de biomimétisme, retranscrit les architectures naturelles à l’échelle méso- pour conférer aux composites des propriétés d’« Actionneurs » via les couplages thermo-/hygro-mécaniques. Il est actuellement directeur des études du M2 Eco-Conception des Polymères et Composites, et Responsable du Diplôme Universitaire Impression 3D Santé & Handicap à l'Université Bretagne Sud à Lorient.
Noël Challamel, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur à l'Université Bretagne Sud sur le campus de Lorient, il dirige une équipe de recherche en génie civil et mécanique multi-échelle à l'Institut Dupuy de Lôme, au sein du groupe de recherche IRDL "durabilité et matériaux hétérogènes". Ce groupe mène de recherches, en particulier, autour des matériaux de génie civil et des matériaux hétérogènes, en utilisant divers changements d'échelle, y compris les théories de la mécanique numérique. Il est également responsable du Master de recherche Mécanique, matériaux, mécatronique et génie civil.
Yves Grohens, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur des universités au laboratoire IRDL et directeur de la plateforme COMPOSITIC est reconnu pour ces travaux dans le développement de nouveaux matériaux composites. Il s’agit, dans ces travaux, d'optimiser les performances des nouveaux matériaux en terme de légèreté, de productivité ou d’impact environnemental. Yves GROHENS intervient principalement à la Faculté des Sciences dans les formations de Master Eco-conception des Polymères et Composites et dans la Licence Professionnelle des Métiers du Nautisme.
Nicolas Guéguen, du Laboratoire de Psychologie : Cognition, Comportement, Communication - LP3C. Professeur des Universités, il est spécialiste des processus d'influence et de manipulation du comportement humain. Il enseigne également au sein de l'IAE Bretagne Sud sur le campus de Vannes et est directeur du Master 1 Management des Ressources Humaines.
Jean-François FELLER, est Professeur des Universités à l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme (IRDL). Il y dirige depuis 20 ans le groupe de recherche "Smart Plastics" ou sont élaborés les nanocomposites polymères conducteurs (CPC) qui composent les senseurs de vapeur (vQRS) intégrés dans les e-nez. Ces dispositifs sont capable d'analyser l'empreinte olfactive du corps humain pour diagnostiquer des maladies. Il a aussi fondé une start-up "SENSE in" pour suivre la santé structurale des composites à partir de capteurs nanocomposites intégrables (sQRS) et pouvoir anticiper leurs endommagements. Il enseigne la physico-chimie des polymères dans le master "Éco-Conception des Polymères & Composites (ECPC) " dont été responsable dont il a pendant 15 ans.
Sébastien Lefèvre, de l'Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoires. Professeur des universités en Informatique au laboratoire IRISA et rattaché à la Faculté des Sciences de l’UBS. Il est aussi responsable du master européen Copernicus Master in Digital Earth. Il est également Adjunct Professor à UiT - The Arctic University of Norway, Tromsø et Visiting Professor au Phi-lab de l’ESA. Il est reconnu pour ses travaux en intelligence artificielle pour l’observation de la Terre et de l’environnement.
Domaines: vision par ordinateur, analyse d’image, apprentissage automatique, observation de la terre.
Flavio Oquendo, de l'Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoires (IRISA). Professeur des Universités en Informatique, il est rattaché à l'ENSIBS, l'école d'ingénieurs de l'UBS, dont il a dirigé la filière d'ingénieurs en informatique, centrée sur le génie logiciel. À l'IRISA, il a créé et dirigé l'équipe de recherche en architecture logicielle, domaine dans lequel il est l'un des pionniers en Europe. Dans cette discipline, il a spécialement coordonné de nombreux projets scientifiques menés dans le cadre du programme-cadre européen de recherche et développement. Il est notamment reconnu pour ses travaux sur l'architecture des systèmes de systèmes à logiciel prépondérant, fondés sur des techniques formelles, mathématiques, ainsi que sur des approches d'intelligence artificielle collective.
Vincent Keryvin, de l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur des Universités à l’Université Bretagne Sud au sein de la Faculté des Sciences et Sciences de l’Ingénieur (UFR SSI) sur le campus de Lorient. Il travaille sur le comportement mécanique des matériaux (verres, composites à fibres de carbone) en lien avec les écuries de course au large de Bretagne Sud (Bretagne Sailing Valley, Lorient Composite Valley) à des échelles allant de l’intérieur d’une fibre de carbone (quelques nanomètres) à des structures de plusieurs dizaines de mètres (mâts, hydrofoils). Il est directeur d’études de la seconde année du Master Ingénierie Marine, filière d’enseignement qu’il a co-créée en 2022. Il intervient également dans la filière Génie Mécanique et Matériaux.
Une progression et de bonnes performances
Les chiffres présentés évitent sciemment le classement “général” : comparer les citations d’un article de génie des matériaux et d’un article de psychologie sociale n’a que peu de sens. L’idée retenue ici est donc de proposer des chiffres au sein d’un même “sous-champ disciplinaire”. À ce titre, plusieurs éléments se dégagent :
- bonne performance et bonne progression en génie des matériaux. Le nombre de chercheurs en génie des matériaux, ainsi que la performance des chercheurs individuels, progresse sur 3 ans,
- de 2023 à 2025, nous sommes passés de 9 à 12 chercheurs dans ce classement annuel.
Nom |
Spécialité |
Laboratoire |
Christophe Baley |
Matériaux composites, biocomposites, durabilité, cycle de vie |
IRDL – UMR CNRS 6027 (UBS) |
Nicolas Guéguen |
Psychologie sociale, psychologie expérimentale, influence sociale |
LP3C – EA 1285 (UBS / UBO / Rennes 2) |
Noël Challamel |
Mécanique des structures, dynamique, béton armé |
IRDL – UMR CNRS 6027 (UBS) |
Arnaud Perrot |
Génie civil, rhéologie des matériaux cimentaires, impression 3D |
IRDL – UMR CNRS 6027 (UBS) |
Yves Grohens |
Composites, bio/nanocomposites, interfaces, plateforme ComposiTIC |
IRDL – UMR CNRS 6027 (UBS) |
Jean-François Feller |
Physico-chimie des polymères et nanocomposites, smart plastics |
IRDL – UMR CNRS 6027 (UBS) |
Sébastien Lefèvre |
IA, vision par ordinateur, télédétection |
IRISA – UMR CNRS 6074 (site UBS) |
Alain Bourmaud |
Fibres végétales, biocomposites |
IRDL – UMR CNRS 6027 (UBS) |
Antoine Le Duigou |
Biomimétisme, composites, impression 3D/4D, matériaux intelligents |
IRDL – UMR CNRS 6027 (UBS) |
Nicolas Courty |
Apprentissage automatique, vision, observation de la Terre |
IRISA – UMR CNRS 6074 (site UBS) |
Vincent Keryvin |
Mécanique des matériaux, verres, composites carbone |
IRDL – UMR CNRS 6027 (UBS) |
Flavio Oquendo |
Génie logiciel, architectures logicielles |
IRISA – UMR CNRS 6074 (site UBS) |
Base de données accessible au public des scientifiques les plus cités qui fournit des informations standardisées sur les citations, l’h-index, l’hm-index ajusté pour les coauteurs, les citations d’articles dans différentes positions d’auteur et un indicateur composite (c-score).” – Elsevier BV.
Prendre en compte les biais
Les disciplines des chercheurs
Le classement est fondé sur la base de données commerciale SCOPUS ; les attributions de champs disciplinaires sont fondés sur les catégories de cette base, et les changements de champs disciplinaires y sont également liés. Il est donc difficile de faire une véritable comparaison pluriannuelle.
Le nombre de chercheurs totaux
Sachant que le classement est fondé sur une base qui aggrège de nouvelles revues (et donc, de nouveaux auteurs, de nouvelles citations) de manière continuelle, la performance des chercheurs en est affectée. On note à ce titre un élément fond concernant les chercheurs de l’UBS : une progression du nombre de chercheurs repérés en informatique (particulièrement de l’IA) probablement due à une politique volontariste de la société éditrice de la base de données d’intégrer des revues dans cette discipline. Le nombre passe de 255 000 en 2021 à 356 000 en 2023.
Au centre de la discussion scientifique
Enfin, il importe de revenir sur le cœur de ce système de classement fondé sur la citation. La présence d’un chercheur dans ce classement indique qu’il reçoit des citations de la part de ses collègues chercheurs. Que celles-ci soient critiques du travail ou l’utilisent comme base pour développer de nouveaux concepts, une
citation compte exactement pareil. Les collègues présents dans le classement sont donc au centre de la discussion scientifique dans leurs champs respectifs, sans préjuger de la qualité de leurs travaux.
Quid des enseignantes-chercheuses et chercheuses ?
Les scientifiques les plus cités sont encore majoritairement des hommes, mais l’écart se réduit. L’UBS a hâte de voir les femmes gravir le classement dans les années à venir.
Crédits bandeau : Image par Jan de Pixabay
Crédits photos : Université Bretagne Sud. Baley, Bourmaud, Castro, Challamel, Courty, Grohens, Gueguen, Le Duigou, Perrot.