Classement de Stanford
Classement de Stanford : l'UBS fière de ses enseignants-chercheurs !L'université de Stanford a publié, pour 2023, la liste des 2 % de scientifiques les plus cités dans le monde parmi plus de 8 millions de chercheurs. Parmi eux, 9 enseignants-chercheurs et chercheurs de l'Université Bretagne Sud.
Depuis 2019, l’Université de Stanford publie les données annuelles des 2% des chercheurs les plus cités au monde dans 22 domaines scientifiques et 176 sous-domaines, comme indiqué : “une base de données accessible au public des scientifiques les plus cités qui fournit des informations standardisées sur les citations, l’h-index, l’hm-index ajusté pour les coauteurs, les citations d’articles dans différentes positions d’auteur et un indicateur composite (c-score).” – Elsevier BV.
En 2023
Nicolas Courty, de l'Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoires - IRISA. Professeur des universités en Informatique au laboratoire et rattaché à la Faculté des Sciences de l'UBS, il est aussi responsable de l’équipe de recherche Obelix qui s’intéresse aux applications de l’intelligence artificielle (IA) à l’observation de la Terre. Il est reconnu pour ses travaux sur l’application de la théorie du transport optimal aux méthodes d’apprentissage machine pour l'IA.
Arnaud Perrot, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur des Universités à l'IRDL. Il est responsable de la spécialité Génie Civil 4.0 à l'ENSIBS et du laboratoire commun CoLoRe (en partenariat avec le Laboratoire CBTP-Groupe Pigeon), est reconnu dans le domaine du développement de nouveaux matériaux de construction et de leur mise en œuvre, comme la fabrication additive de béton ou de terre.
Christophe Baley, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL.
Professeur des universités au laboratoire IRDL (UMR CNRS 6027), il est reconnu pour ses travaux sur les matériaux composites et les biocomposites. Il est responsable de la licence professionnelle Métiers de la mer : Nautisme (Faculté des Sciences campus de Lorient). Il intervient aussi, entre autres, en Licence Matériaux et transition écologique, Licence professionnelle Eco-matériaux et Ecoconstruction, Master Ingénierie marine et Master Éco-conception des polymères et composites.
Antoine Le Duigou, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur des Universités au Laboratoire IRDL UMR CNRS 6027. Il co-pilote le groupe de recherche BIONICS (www.bionics-group.com) dédiée au biomimétisme et à l'impression 4D pour le développement de matériaux composites innovants et respectueux de l'environnement. Il est reconnu pour ses travaux sur la compréhension de structures biologiques locales capables de s'adapter à leur environnement (comme la pomme de pin) et leur transfert vers de nouveaux matériaux adaptatifs pour application dans les secteur de l’ingénierie marine et du spatial. Il est actuellement directeur d'étude du M1 Eco-Conception des Polymères et Composites et du M1 Ingénierie Marine qu'il a créé en 2022.
Alain Bourmaud, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Ingénieur de Recherche, HDR, à l'IRDL (UMR CNRS 6027). Il développe des travaux de recherche sur la relation structure-propriété des fibres végétales depuis environ 20 ans. Il est impliqué dans de nombreuses collaborations nationales et internationales et est actuellement coordinateur scientifique d'un projet ANR, dédié à la caractérisation de fibres de lin issues de l'Egypte ancienne.
Mickael Castro, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Maître de Conférences à l'UBS / IRDL UMR CNRS 6027. Ses activités concourent au développement de matériaux composites multi-fonctionnels "Smart Materials" selon deux axes: le premier se focalise sur des formulations offrant des propriétés électriques aux composites, avec une structuration à l’échelle nano-/micro-, pour des applications de type « Capteurs ». Le second, via une démarche de biomimétisme, retranscrit les architectures naturelles à l’échelle méso- pour conférer aux composites des propriétés d’« Actionneurs » via les couplages thermo-/hygro-mécaniques. Il est actuellement directeur des études du M2 Eco-Conception des Polymères et Composites, et Responsable du Diplome Universitaire Impression 3D Santé & Handicap à l'Université Bretagne Sud à Lorient.
Noël Challamel, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur à l'Université Bretagne Sud sur le campus de Lorient, il dirige une équipe de recherche en génie civil et mécanique multi-échelle à l'Institut Dupuy de Lôme, au sein du groupe de recherche IRDL "durabilité et matériaux hétérogènes". Ce groupe mène de recherches, en particulier, autour des matériaux de génie civil et des matériaux hétérogènes, en utilisant divers changements d'échelle, y compris les théories de la mécanique numérique. Il est également responsable du Master de recherche "Mécanique, matériaux, mécatronique et génie civil".
Yves Grohens, de l'Institut de Recherche Dupuy de Lôme IRDL. Professeur des universités au laboratoire IRDL et directeur de la plateforme COMPOSITIC est reconnu pour ces travaux dans le développement de nouveaux matériaux composites. Il s’agit, dans ces travaux, d'optimiser les performances des nouveaux matériaux en terme de légèreté, de productivité ou d’impact environnemental. Yves GROHENS intervient principalement à la Faculté des Sciences dans les formations de Master Eco-conception des Polymères et Composites et dans la Licence Professionnelle des Métiers du Nautisme.
Nicolas Guéguen, du Laboratoire de Psychologie : Cognition, Comportement, Communication - LP3C. Professeur des Universités, il est spécialiste des processus d'influence et de manipulation du comportement humain. Il enseigne également au sein de l'IAE Bretagne Sud sur le campus de Vannes et est directeur du Master 1 Management des Ressources Humaines.
Une progression et de bonnes performances
Les chiffres présentés évitent sciemment le classement “général” : comparer les citations d’un article de génie des matériaux et d’un article de psychologie sociale n’a que peu de sens. L’idée retenue ici est donc de proposer des chiffres au sein d’un même “sous-champ disciplinaire”. De la même manière, les chiffres présentés proviennent du classement mesurant l'impact des chercheurs sur une année donnée (et non pas sur l'ensemble de leur carrière). À ce titre, plusieurs éléments se dégagent :
- bonne performance et bonne progression en génie des matériaux. Le nombre de chercheurs en génie des matériaux, ainsi que la performance des chercheurs individuels, progresse sur 3 ans,
- l’Université Bretagne Sud conserve 9 chercheurs dans le classement depuis 3 ans, ce qui marque la qualité de la recherche menée dans l’université.
Nom |
Spécialité |
Rang dans la spécialité |
Nombre total de chercheurs de la spécialité dans la base |
Courty Nicolas |
Artificial Intelligence & Image Processing |
5 933 |
356 955 |
Perrot Arnaud |
Building & Construction |
334 |
38 433 |
Baley Christophe |
Materials |
192 |
281 605 |
Le Duigou Antoine |
Materials |
1 235 |
281 605 |
Bourmaud Alain |
Materials |
1 441 |
281 605 |
Castro Mickael |
Materials |
5 398 |
281 605 |
Challamel Noël |
Mechanical Engineering & Transports |
804 |
133 525 |
Grohens Yves |
Polymers |
1 654 |
108 979 |
Guéguen Nicolas |
Social Psychology |
839 |
22 564 |
Prendre en compte les biais
Les disciplines des chercheurs
Le classement est fondé sur la base de données commerciale SCOPUS ; les attributions de champs disciplinaires sont fondés sur les catégories de cette base, et les changements de champs disciplinaires y sont également liés. Il est donc difficile de faire une véritable comparaison pluriannuelle.
Le nombre de chercheurs totaux
Sachant que le classement est fondé sur une base qui aggrège de nouvelles revues (et donc, de nouveaux auteurs, de nouvelles citations) de manière continuelle, la performance des chercheurs en est affectée. On note à ce titre un élément fond concernant les chercheurs de l’UBS : une progression du nombre de chercheurs repérés en informatique (particulièrement de l’IA) probablement due à une politique volontariste de la société éditrice de la base de données d’intégrer des revues dans cette discipline. Le nombre passe de 255 000 en 2021 à 356 000 en 2023.
Au centre de la discussion scientifique
Enfin, il importe de revenir sur le cœur de ce système de classement fondé sur la citation. La présence d’un chercheur dans ce classement indique qu’il reçoit des citations de la part de ses collègues chercheurs. Que celles-ci soient critiques du travail ou l’utilisent comme base pour développer de nouveaux concepts, une
citation compte exactement pareil. Les collègues présents dans le classement sont donc au centre de la discussion scientifique dans leurs champs respectifs, sans préjuger de la qualité de leurs travaux.
Quid des enseignantes-chercheuses et chercheuses ?
Les scientifiques les plus cités sont encore majoritairement des hommes, mais l’écart se réduit. L’UBS a hâte de voir les femmes gravir le classement dans les années à venir.
Crédits bandeau : Image par Jan de Pixabay
Crédits photos : Université Bretagne Sud. Baley, Bourmaud, Castro, Challamel, Courty, Grohens, Gueguen, Le Duigou, Perrot.