Université Bretagne Sud : « Doper l’innovation en 2023 »

Université Bretagne Sud : « Doper l’innovation en 2023 » Renforcer le positionnement de l’UBS, comme un acteur fort du développement économique en favorisant les collaborations et l’innovation. C’est le cap donné par les projets sur lesquels se positionne l’établissement.

Vers une université « Nouvelle Génération »

Le 12 janvier 2023, l’UBS avec ses deux partenaires, le CNRS et l’IFREMER a déposé son dossier UNiTE « vague 3 » auprès du jury international de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).  Objectif : un projet à hauteur de 42 000 000 € « pour transformer notre modèle d'innovation et répondre efficacement aux attentes de notre territoire, tant en matière de R&D que de formation professionnelle », indique Virginie Dupont, Présidente de l’Université. Cette transformation, « aura un impact significatif sur l'emploi qualifié et la croissance économique ». Avec cette trajectoire, l'UBS entend promouvoir le concept d'université "Nouvelle Génération" aux niveaux national et européen, dont elle sera une référence d'ici 10 ans.

La création de lieux et d’équipes dédiés à l’innovation collaborative 

« Notre objectif : devenir un hub d’innovation pour augmenter la surface de contact entre notre établissement et les acteurs sociaux-économiques de nos territoires », complète Mathias Tranchant, vice-président en charge de la recherche, de la formation doctorale et du numérique. Sur chacun des trois campus d'activités, des interfaces d'innovation appelées Inno'Campus, vont être mis en place. Dans ces espaces, chercheurs, étudiants, partenaires industriels et publics se mobiliseront autour de projets collaboratifs de R&D, de   formations   professionnelles   et   d'événements   de   networking. Les Inno'Campus seront des « lieux Totem », thématisés autour des filières de chaque territoire, qui comprendront systématiquement des plateformes de recherche et/ou technologiques, des espaces de coworking interconnectés et un lieu dédié à la médiation scientifique. 

« Nous avons également l'intention de créer une équipe (unité) d'innovation destinée à accueillir, en appui des laboratoires, des chercheurs et ingénieurs des secteurs privé et public spécialement dédiés aux projets de R&D ; ainsi qu'une filiale - Fluidité - qui soutiendra le développement de projets collaboratifs avec des acteurs privés », poursuit le vice-président. 
Autre axe pour l’équipe de l’Université Bretagne : « renforcer la professionnalisation de l’offre de formation par la création d’un Service d'Ingénierie pour la Réussite & l'Insertion Professionnelle (SIRIP) ».

Préparer le « Future » des territoires 

Pour développer les collaborations sur le territoire, l’UBS édite le premier numéro de sa revue « Future » qui présente les retours d'expérience d'entreprises et d'organisations publiques accompagnés par l’UBS. Du tourisme à la santé, en passant par l'aménagement du territoire ou la gestion portuaire, les scientifiques de l'UBS s'investissent pour préparer l'avenir des territoires. Avec une cinquantaine de pages, la revue donne les clés pour se repérer et innover avec succès.

« France 2030 » : répondre aux besoins de compétences

"Le projet Unité est l'une des briques de notre projet d'établissement, qui axe son dynamisme atour de la recherche et de l'innovation, et des formations professionnalisantes, en lien étroit avec les entreprises et collectivités", souligne Virginie Dupont. L’UBS poursuit ainsi sa stratégie de développement recherche et formation autour de ses 4 écosystèmes d’innovation : Mer & Littoraux ; Environnement, santé & handicap ; Industrie du futur ; Cyber & intelligence des données
Sur cette dernière thématique, l’UBS continue de renforcer sa présence. La Bretagne se positionne aujourd’hui sur l’appel à projet "Compétences et Métiers d'avenir" de France 2030 autour de la cybersécurité. L’UBS a déposé, en partenariat avec Rennes-I, la Région Bretagne, le pôle d’excellence Cyber, d'autres partenaires académiques et entreprises, un projet. Porté par le gouvernement, cet appel à manifestations vise à doubler le nombre d’emplois dans la filière d’ici 2025, soit 37 000 emplois supplémentaires. Cet objectif implique naturellement un effort de formation important. La filière fait face à un déficit de main d’œuvre alors qu’elle peut être un débouché pour tous les niveaux.

Un projet d’« Université européenne »

« Renforcer la cohésion sociale et économique et promouvoir la citoyenneté européenne ». C’est l’objectif de l’alliance EMERGE * : European Margins Engaging for Regional and Global Empowerment. 
Conduit par l’Université de Limerick (Irlande), ce consortium est composé de 9 universités partenaires ayant pour particularité d’être situées en périphérie de l’Europe. Le 31 janvier 2023, il a déposé à nouveau son dossier de candidature. La décision est attendue pour fin juillet prochain. L’ambition des membres de cette université européenne est d’accélérer la mobilité physique et virtuelle de ses étudiants et personnels, moderniser et mutualiser les moyens et à travailler ensemble sur des grands défis européens comme les changements climatiques ou la durabilité. 

Université de Limerick (Irlande) ; Rennes 2 ; Université Bretagne Sud ; Université de la Corogne (Espagne) ; Université de Matej Bel (Slovaquie) ; Université Européenne de Flensburg (Allemagne) ; Inland Norway University of Applied Sciences (Norvège) ; Université Neapolis Pafos (Chypre) ; Université Democritus de Thrace (Grèce).