BUT, bachelor, master, mastère : comment s’y retrouver dans les intitulés de formation ?

BUT, bachelor, master, mastère : comment s’y retrouver dans les intitulés de formation ?Pour les futurs étudiantes et étudiants et leurs familles, c’est le moment de choisir sa formation pour la rentrée 2026. Parmi tous les intitulés de formations disponibles, on vous explique comment s’y retrouver, et pourquoi viser un diplôme délivré par une université est toujours un bon choix.

Entre BUT et Bachelor, master et mastère… il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Pourtant, toutes les formations ne se valent pas. Gare aux intitulés parfois trompeurs, et aux conséquences, notamment pour la poursuite d’études.

BUT et Bachelor : deux diplômes très différents

Le BUT, pour Bachelor Universitaire de Technologie, est un diplôme délivré par l’université, au sein des Instituts universitaires de technologie (IUT).

Il a remplacé le DUT lorsque la formation en IUT est passée de deux à trois ans.

C’est un diplôme national, reconnu par l’État et notamment le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, au même titre que les licences ou les masters. À l’UBS, les BUT sont délivrés par nos deux IUT, à Lorient-Pontivy et à Vannes.

Les BUT sont donc différents des Bachelors, proposés hors université.

L’appellation Bachelor peut recouvrir des formations très différentes, avec des niveaux et des exigences très variables.

Il existe donc des formations de qualité… et d’autres plus fragiles sur le plan académique.

La distinction est loin d’être anodine. Lors d’une candidature en master, certains Bachelors ne répondent pas aux attendus académiques. Le coût non plus n’est pas comparable. Et un tarif élevé ne constitue en rien une garantie de qualité.

Master ou mastère : comment s’y retrouver ?

Comme le BUT, le master est un diplôme national reconnu par l’État. L’usage du mot est même protégé : seuls les établissements accrédités par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche sont autorisés à l’utiliser.

Il correspond à un diplôme bac +5, et l’entrée est sélective. L’UBS propose près de 50 masters sur les campus de Lorient et Vannes.

Il ne faut donc pas confondre master et mastère : ce terme, très proche, ne désigne pas un diplôme national d’État, mais un titre principalement délivré par des écoles.

À noter : les universités aussi peuvent délivrer des diplômes d’ingénieurs, après cinq années d’études, qui conférent le titre d’ingénieur diplômé. C’est le cas à l’UBS, où l’ENSIBS, son école d’ingénieurs, forme des étudiants dans six spécialités. Encore une fois, ces diplômes sont reconnus par l’État et les formations délivrées par l’ENSIBS sont habilitées par la Commission des Titres d'Ingénieurs (CTI)

RNCP : ce que cela signifie vraiment

Les titres RNCP correspondent à des formations inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles.

Ce répertoire est géré par France Compétences, sous l’autorité du ministère du Travail.

Les formations inscrites au RNCP attestent de compétences professionnelles, mais elles ne sont pas nécessairement reconnues par le ministère de l’Enseignement supérieur. Attention : elles ne garantissent donc pas toujours l’accès à la poursuite des études dans une université en France ou à l’étranger.

Les formations proposées à l’université sont inscrites au RNCP, en plus d’être reconnues par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

Attention également à certaines mentions apposées à des formations (« certificat d’école »…) Ces mentions ne signifient pas, en elles-mêmes, qu’il s’agit d’un diplôme.

Ce que garantissent les diplômes des universités

Pour résumer, BUT, licence, master… sont des diplômes nationaux, délivrés par l’université. Ils sont reconnus par l’État et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et cela implique plusieurs garanties :

Leur qualité est évaluée régulièrement par les instances nationales compétentes.

Ils permettent une poursuite d’études, en France comme à l’étranger.

Ils sont reconnus à l’international.

Et leur coût reste maîtrisé pour les familles. Financé en majorité par l’État, le cout d'inscription annuel (hors boursier) est de 170 € à 600 €.

Autant de repères utiles, au moment de faire un choix éclairé.

 

 

Crédits photographiques : ©Université Bretagne Sud. Service Communication