Les premiers étudiants du DIU Thanatopraxie et Métiers du Funéraire font leur rentrée

Les premiers étudiants du DIU Thanatopraxie et Métiers du Funéraire font leur rentréeLes premiers étudiants du DIU Thanatopraxie et Métiers du Funéraire ont fait leur rentrée à la Faculté Sciences & Sciences de l'Ingénieur de l'UBS.

Une formation au service de la profession et des familles

C’est une rentrée exceptionnelle à la Faculté Sciences & Sciences de l’Ingénieur de l’Université Bretagne Sud : les premiers étudiants du Diplôme Inter-Universitaire (DIU) Thanatopraxie et Métiers du Funéraire ont fait leur arrivée sur le campus de Lorient. Cette formation, inaugurée en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale et le Groupe Hospitalier Bretagne Sud, constitue une première en Bretagne et répond à un réel besoin de professionnels qualifiés dans le secteur funéraire. Le programme prépare au concours national de thanatopracteur obligatoire pour exercer et permet également de bénéficier d’une reconnaissance universitaire solide.

Un cursus combinant théorie et pratique

Au total, 24 étudiants ont été accueillis pour ce premier cycle, qui s’étalera sur 12 mois et combinera théorie et pratique. Les cours théoriques, prévus d’octobre à janvier, aborderont des thèmes variés tels que la médecine légale, l’anatomie, l’hygiène, la réglementation funéraire ou encore les techniques esthétiques. Après cette phase, les étudiants entreront dans la partie pratique, au cours de laquelle ils réaliseront des soins de conservation.

Des profils diversifiés et motivés

Les profils des étudiants sont très différents : certains reprennent des études sans expérience professionnelle, d’autres ont déjà travaillé dans le domaine de la santé, d’autres encore viennent de secteurs totalement différents et ont choisi une reconversion professionnelle. Les âges vont de 20 à 50 ans, et tous partagent la même motivation d’apprendre et de se former à cette discipline exigeante.

Le parcours inspirant de Nathalie Fourquet

Parmi les nouveaux inscrits, Nathalie Fourquet se distingue par son parcours riche et atypique. Forte de trente ans d’expérience dans le domaine de la biologie et du secourisme, elle a choisi ce chemin par fascination scientifique pour la mort et par envie de rendre un service utile aux familles. « J’ai découvert la thanatopraxie par hasard, en cherchant une formation qui allie biologie et conservation post-mortem. Ce métier me permet d’agir sur un moment clé de la vie humaine, la dernière étape, tout en étant utile aux proches », explique-t-elle. Nathalie souligne également le côté humain et complet de la profession : « Le métier est exigeant, parfois solitaire et psychologiquement éprouvant, mais il offre une satisfaction personnelle immense. On y mêle biologie, chimie, esthétique et législation, et on contribue à ce que les défunts et leurs familles soient respectés. » Son entourage a accueilli sa décision avec curiosité mais aussi avec encouragement : « Ça ne m’étonne pas de toi ! Fonce ! Beau défi ! », lui ont-ils dit.

Une formation qui ouvre des perspectives

Cette rentrée marque donc un tournant pour la région et pour les étudiants eux-mêmes, qui s’apprêtent à entrer dans un univers à la fois technique, scientifique et profondément humain. La découverte du métier commence dès les premiers jours, entre apprentissage des gestes, acquisition des connaissances et immersion dans les réalités du terrain.

Promotion 2025-2026 du DIU Thanatopraxie et Métiers du Funéraire

Crédits photographiques : ©Université Bretagne Sud. Faculté Sciences & Sciences de l'Ingénieur