Un revêtement réfléchissant pour des rues plus sûres : le pari de cinq étudiants de l’UBS
Un revêtement réfléchissant pour des rues plus sûres : le pari de cinq étudiants de l’UBSC’est la dernière ligne droite pour ces 5 étudiants de filières scientifiques de l’UBS. Dans quelques jours, ils vont pitcher leur projet de revêtement réfléchissant pour sols urbains lors de la finale régionale de Fabrik ta pépite.

Ludmilla, Julia, Nil, Jean-Lou et Maé étudient à l’UBS. En prépa intégrée ENSIBS pour les uns, en licence Sciences Ecologie et Société pour les autres. Et depuis octobre, ils planchent sur un projet innovant de revêtement réfléchissant pour sols urbains. Le but ? Améliorer la visibilité des zones piétonnes et cyclistes. « Notre solution doit pouvoir durer plus longtemps que la peinture réfléchissante » expliquent-ils.
Ludmilla, Julia, Nil, Jean-Lou et Maé travaillent depuis octobre sur leur projet de revêtement réflechissant
Tester l’entrepreneuriat grandeur nature
Ce projet, ils le mènent dans un cadre bien particulier : Fabrik ta pépite, le challenge régional qui sensibilise les étudiants à l’entrepreneuriat. Cette année, 33 étudiantes et étudiants de l’UBS se sont lancés dans l’aventure.
Pendant trois mois, ils ont suivi une série d’ateliers animés par des professionnels de la création d’entreprise. « Ce programme inclut un accompagnement personnalisé et un travail en équipe pluridisciplinaire » précise Marie Tamisier, chargée de projet entrepreneuriat étudiant. « Les participants testent le potentiel de leur idée, construisent un business model, prototypent leur produit ou service, développent leur communication… Et à la fin, ils doivent convaincre un jury de professionnels lors d'une finale régionale. »
De l’idée au prototype
Partis d’une simple idée, les étudiants ont affiné leur projet au fil des semaines. Ils ont rencontré des professionnels à l’agglomération de Lorient et d’un bureau d’études pour confronter leur idée à la réalité du terrain. « On a passé beaucoup de coups de téléphone, parlé avec des mairies, on a sondé les besoins, mené notre enquête… » liste Jean-Lou.
Ludmilla ajoute : « J’ai compris l’importance de répondre à un besoin. Avoir une idée ne suffit pas. »
Puis, place aux tests en laboratoire, à la faculté des sciences. « On est partis d’un kit de revêtement existant et on y a intégré notre produit miracle. Plusieurs essais ont été nécessaires pour optimiser la réflexion et l’adhérence. » Leur solution ? « L’utilisation de microbilles de verre réfléchissantes. »
Tout au long de l’aventure, ils ont pu compter sur le soutien de leur coach Olivier Denoual, d’Audélor. « Il nous a aidés à structurer notre projet et nous a donné de précieux conseils pour adapter notre discours et nos livrables au monde de l’entreprise », souligne Nil.
phase de test pour les étudiants
« Il faut être solide ! »
Le 4 mars, ce sera la grande finale régionale : nos 5 étudiants présenteront leur projet à un jury de professionnels.
Mais d’ici là, quel premier bilan tirent-ils de cette expérience ? Nil : « J’ai compris l’importance de se donner un cadre quand on se lance dans un projet. » « Il faut planifier, être structuré, pour ne pas s’égarer » complète Julia. « Il faut être solide ! » Conclut Jean-Lou.
Rendez-vous le 4 mars pour découvrir leur performance !
Crédits photographiques : ©Université Bretagne Sud. Service Communication